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01-11-2008

Des nutriments naturels pour lutter contre le vieillissement de la peau

Le vieillissement de la peau est l'un des signes extérieurs du passage des années. Avec l'âge, la peau devient plus fine, sèche, finement ridée et perd de son élasticité, conséquences de la dégradation des macromolécules du derme, tels les collagènes, l'acide hyaluronique ou l'élastine. L'exposition au soleil, à la pollution… accélère encore ces phénomènes.

peau

La prise de nutriments antioxydants, comme la superoxyde dismutase ou le resvératrol, renforce les défenses antioxydantes naturelles de la peau et apporte une protection contre les lésions radicalaires. Une supplémentation avec de l'acide hyaluronique, du collagène, de l'élastine, de l'hydroxyproline et des céramides favorise la régénération cellulaire et freine la dégradation des tissus. Un sérum riche en acide hyaluronique et une crème apportant des facteurs stimulant l'activité des fibroblastes complètent efficacement l'action des nutriments.

La peau doit sa souplesse et sa résistance aux différentes couches de tissus qui la composent : l'épiderme, le derme et l'hypoderme.
L'épiderme, couche externe de la peau, est responsable de son imperméabilité et de sa résistance. Il est essentiellement composé de kératine - une protéine fibreuse fabriquée par les kératinocytes - et de mélanine - le principal pigment cutané produit par les mélanocytes. Avec les années, le renouvellement des kératinocytes s'effectue plus lentement et leur différenciation terminale est ralentie.
soins de la peauAu cours du temps, de profondes modifications se produisent au niveau du derme. Tissu de soutien de la peau, il est constitué à 80 % de fibres d'élastine et de collagène noyées dans un gel de glycoprotéines. Les principales cellules du derme, les fibroblastes, sont spécialisées dans la synthèse de ces fibres d'élastine et de collagène. Entre 20 et 80 ans, la population des fibroblastes diminue de moitié. Ils assurent l'équilibre entre synthèse, maturation et dégradation des fibres d'élastine et de collagène. Dans le même temps, cet équilibre va se déplacer vers une dégradation des fibres de collagène et d'élastine avec, pour résultats, une perte d'élasticité et de tonicité du derme et une flaccidité qui ne s'oppose plus aux effets de contraction des muscles sous-jacents, conduisant à l'apparition de rides.
Les fibres de collagène sont réparties dans toutes les couches du derme. Elles sont composées par la réunion de protéines, responsables de la cohésion des tissus et de leur résistance. Elles sont capables de fixer l'eau et contribuent à l'hydratation de la peau. Les chaînes de collagène sont composées de proline, d'hydroxyproline et d'hydroxylisine. Une diminution du collagène et/ou une modification de sa qualité conduisent à l'apparition de rides profondes. Les élastines sont des protéines organisées, elles aussi, en fibres qui confèrent élasticité et solidité aux tissus. Avec le vieillissement, les fibres d'élastine se raréfient, la peau devient plus mince et se ride.

La matrice extracellulaire

Les composants de la matrice extracellulaire sont produits à l'intérieur des cellules et sécrétés ensuite dans l'espace extracellulaire. La matrice extracellulaire est composée de protéines de structure, plus spécifiquement de protéines spécialisées, et de protéoglycanes. Ce sont ces dernières qui, en conjonction avec l'acide hyaluronique, piègent d'énormes quantités d'eau dans la matrice extracellulaire. Les protéoglycanes sont des macromolécules composées d'un nombre varié de glycosaminoglycanes et de protéines. Les glycosaminoglycanes sont des molécules à base de sucre dont le rôle est de capturer l'eau au niveau du derme. L'association d'un glycosaminoglycane avec une protéine produit un nouveau composant ayant des fonctions distinctes. Avec le passage des ans, les glycosaminoglycanes se raréfient, entraînant une réduction de l'hydratation du derme et de l'épiderme. Emplissant l'espace entre les cellules, la matrice extracellulaire est impliquée dans les contacts entre cellules, comme dans l'action des différentes molécules de signalisation.

Au fil des années, le vieillissement cutané se produit naturellement et progressivement. La peau se flétrit, son élasticité et son hydratation diminuent. Chez la femme, au moment de la ménopause, il s'accentue : la peau devient sèche, déshydratée, terne et rugueuse au toucher. Elle perd alors son épaisseur, son élasticité, se fragilise et se relâche. Elle perd également sa capacité à attirer et retenir l'eau.


Attaques radicalaires et vieillissement

La peau est continuellement en butte à de multiples agressions extérieures qui peuvent accélérer le processus naturel du vieillissement. Elle est particulièrement sensible aux attaques des radicaux libres générés à la fois par le fonctionnement normal de notre organisme et par des éléments extérieurs, tels la pollution, le rayonnement solaire ou le tabac. Ces dangereuses molécules sont responsables de modifications tissulaires et cellulaires qui conduisent au vieillissement cutané.
La peau dispose d'un système de défense antioxydante faisant intervenir tout un arsenal de molécules, incluant des enzymes telles la superoxyde dismutase, la catalase, la glutathion peroxydase ou la glutathion réductase. Cet arsenal comporte également des antioxydants apportés par l'alimentation, comme les vitamines C et E ou le bêta-carotène. Mais les défenses antioxydantes naturelles de l'organisme finissent par être submergées et perdre de leur efficacité. Une surproduction de radicaux libres oxygénés peut entraîner une augmentation de l'activité de certaines enzymes, les métalloprotéinases, impliquées dans la dégradation de la matrice extracellulaire, la diminution des macromolécules du derme, comme le collagène ou l'acide hyaluronique, ainsi que leur dégradation.
Des années de lésions radicalaires cumulées peuvent induire des modifications très importantes dans l'apparence et la santé de la peau : l'épiderme devient moins capable de réparer et de renouveler les tissus ; le collagène est moins soluble ; les fibres d'élastine sont lentement dégradées et endommagées ; les zones cutanées abîmées par le soleil augmentent les anomalies structurelles de l'élastine. Les glycosaminoglycanes ne sont plus capables de réagir correctement avec l'eau tandis que le contenu lipidique diminue. Toutes ces modifications liées au passage des années ont finalement pour résultats une peau qui se ride, sèche, est épuisée, devient grise, avec une élasticité diminuée et un faible pouvoir de guérison.

L'acide hyaluronique, une véritable éponge indispensable au maintien de l'hydratation des tissus cutanés

La peau est le principal réservoir d'acide hyaluronique, indispensable à sa vie et à sa beauté. Très fragile, cet acide est facilement dégradé. Synthétisé par les fibroblastes et les kératinocytes, c'est un constituant majeur de la matrice extracellulaire. Il a une fonction de structure importante qui en fait un des éléments clés du maintien de la densité dermique et donc de la fermeté de la peau. C'est aussi une véritable éponge, capable de retenir plus de mille fois son poids en eau, indispensable au maintien de l'hydratation des tissus cutanés. Ces propriétés lui permettent également de retenir d'autres substances, comme les électrolytes, les nutriments ou, encore, des facteurs de croissance, ainsi que d'assurer l'évacuation des déchets métaboliques.
Avec l'âge, la synthèse et la qualité de l'acide hyaluronique diminuent, expliquant en partie la déshydratation et la perte de fermeté de la peau qui s'accompagnent de l'apparition des rides et ridules. Il est donc fondé de penser qu'en augmentant les niveaux d'acide hyaluronique, on puisse lutter contre le vieillissement de la peau et, en particulier, lui faire retrouver hydratation, douceur et fermeté.

Hyaluronic


La prise d'acide hyaluronique de bas poids moléculaire par voie orale active la guérison de blessures cutanées. Son effet a été évalué sur des souris mâles en comparant l'efficacité de gélules d'acide hyaluronique, d'un stimulant reconnu de la guérison des blessures cutanées et d'une solution saline stérile servant de placebo. Une blessure cutanée a été provoquée à chaque animal sous anesthésie. Les animaux ont ensuite été traités pendant 10 jours. L'acide hyaluronique et la solution saline ont été administrés par voie orale, la préparation active par voie topique. Le demi-temps de fermeture de la plaie a été déterminé. Un test comparatif entre les trois groupes d'animaux a été réalisé pour chaque mesure avec des différences considérées comme statiquement satisfaisantes. Les résultats indiquent que par rapport au placebo, l'acide hyaluronique de bas poids moléculaire administré par voie orale améliore de façon significative la guérison des blessures. De surcroît, il y a peu de différence entre l'activité de l'acide hyaluronique et celle du stimulant topique reconnu de la guérison des blessures.
Des études cellulaires ont montré que l'acide hyaluronique favorise la prolifération des fibroblastes et, par suite, la synthèse du collagène et de l'élastine1.
Un essai clinique a examiné l'effet de la prise d'acide hyaluronique sur l'hydratation cutanée. Elle a été réalisée au Japon, à l'université d'Ohtsuma, et a porté sur 96 femmes âgées de 22 à 65 ans qui ont reçu quotidiennement pendant 45 jours 6 gélules contenant 70 mg d'acide hyaluronique standardisé à 9 % apportant une dose totale de 37,8 mg par jour. Les résultats ont montré des améliorations importantes de plusieurs paramètres physiologiques et, en particulier, de l'hydratation du visage et de la douceur de la peau.
Ces travaux indiquent que l'acide hyaluronique de faible poids moléculaire est effectivement absorbé par l'organisme et qu'il semble capable d'atténuer rides et ridules, d'améliorer l'hydratation cutanée et de stimuler le processus de guérison des blessures.
 

Un sérum d'acide hyaluronique pour hydrater la peau de l'extérieur

Lorsqu'il est appliqué à la surface de la peau, l'acide hyaluronique est absorbé et passe rapidement à travers l'épiderme2. L'absorption cellulaire de l'acide hyaluronique est observée dans les couches les plus profondes de l'épiderme, du derme et de l'endothélium lymphatique.
L'application d'un sérum d'acide hyaluronique pur nourrit et rajeunit la peau. Elle permet, en augmentant l'acide hyaluronique endogène dans le derme et en attirant une couche d'eau à la surface de la peau, de la protéger contre la déshydratation. Elle peut ainsi apporter une protection contre la diminution de la production d'acide hyaluronique qui se produit au cours du vieillissement. L'acide hyaluronique appliqué sur la peau peut servir d'agent hydratant, rajeunissant la peau et améliorant son apparence et son tonus en renforçant sa capacité à retenir l'eau. Peu à peu, la peau est plus douce, les ridules sont lissées et les rides réduites.

Acide hyaluronique

Augmenter la production de collagène et d'élastine pour une peau plus jeune

Les collagènes présents dans la peau sont des protéines organisées en fibres, responsables de la cohésion des tissus et de leur résistance. Leur dégradation conduit à l'apparition des rides et des altérations de la peau. Les fibres de collagènes sont produites par les fibroblastes présents dans le derme.
Une supplémentation en collagène renforce le collagène endogène et stimule son renouvellement, elle renforce ainsi l'élasticité de la peau et réduit l'apparence des rides en favorisant la réparation cutanée. Elle agit également sur différentes enzymes, telles l'hyaluronidase, l'élastase et la protéoglycanase, responsables de la dégradation de cellules cutanées. La supplémentation en collagène inhibe de 88 % la production d'hyaluronidase et peut ainsi augmenter les niveaux d'acide hyaluronique.
collagènesUne étude cellulaire a montré que la présence de collagène extracellulaire augmente la biosynthèse et la sécrétion de collagène de type II de façon dose-dépendante3, suggérant qu'une supplémentation en collagène puisse avoir un effet sur la régulation du renouvellement du collagène.
Une supplémentation en hydrolysat de collagène accélère la guérison des ulcères de pression. Ce sont des lésions de la peau et des tissus adjacents qui se développent lorsque les tissus mous sont comprimés. Ils sont fréquents chez les malades ou les personnes âgées qui restent allongés. Quatre-vingt-neuf sujets résidents dans 23 centres de long séjour ayant des ulcères de pression ont été inclus dans une étude en double aveugle contrôlée contre placebo. Les sujets ont reçu trois fois par jour des soins standards plus un hydrolysat de collagène ou un placebo pendant huit semaines. À la fin du traitement, le taux de guérison des ulcères de pression était deux fois plus élevé dans le groupe de patients supplémentés4.
La protéine de collagène contient des acides aminés : l'hydroxyproline et l'hydroxylisine. Dans une étude utilisant du collagène hydrolysé, les sujets recevant du collagène avaient des niveaux sanguins d'hydroxyproline significativement plus élevés que ceux prenant un placebo5.
Les élastines sont des protéines organisées en fibres, riches en acides aminés à caractère hydrophobe. Leurs propriétés de solidité mécanique et d'élasticité renforcent le cément intercellulaire. Comme dans le cas du collagène, leur dégradation est à l'origine de la formation des rides et des stigmates dans les tissus vieillissants. Tout comme le collagène, elles sont produites par les fibroblastes.
L'élastine hydrolysée et le collagène hydrolysé agissent de concert pour prévenir et contrer la perte d'élasticité prématurée cutanée et restaurer à la peau une apparence jeune et lisse. Une étude a été réalisée sur 44 femmes âgées de 40 à 55 ans pendant 84 jours pour évaluer l'effet sur les rides et l'hydratation du visage d'une supplémentation avec du collagène et de l'élastine hydrolysés. Les résultats ont montré une réduction significative du nombre de rides profondes en même temps qu'un renforcement de l'hydratation des couches supérieure et moyenne de l'épiderme.

L'hydroxyproline, indispensable à la formation du collagène et de l'élastine

Dans la peau, le collagène et l'élastine sont produits par les fibroblastes présents dans le derme. Les fibres de collagène sont principalement composées de trois acides aminés : la glycine pour 35 %, la proline pour 7 à 9 % et l'hydroxyproline pour 12 à 14 %. La molécule de collagène est une microfibrille composée de trois hélices, stabilisées par des ponts hydrogène. L'hydroxyproline a un rôle de stabilisation de l'hélice. Elle est également indispensable à la formation d'élastine et de collagène.
Une étude a été conduite pour déterminer l'effet bénéfique potentiel d'une supplémentation en L-hydroxyproline sur des sujets ayant une peau sèche et rugueuse. Vingt-sept femmes avec une peau chroniquement sèche et rugueuse ont pris part à cet essai. Elles ont été réparties en deux groupes, l'un recevant un placebo, l'autre 2 g par jour d'hydroxyproline pendant 8 semaines. L'hydratation du visage a été examinée au début de l'étude, puis à 4 et 8 semaines de supplémentation. Les chercheurs ont également demandé aux participantes de donner une évaluation subjective de l'état de leur peau, sur une échelle de 1 à 10.
Après huit semaines de prise de L-hydroxyproline, l'hydratation de la peau était significativement améliorée par rapport à celle des sujets sous placebo. La perception par les volontaires de l'élasticité de la peau de leur visage ainsi que d'autres paramètres cutanés incluant la sécheresse et les rides était également significativement améliorée6.

Le resvératrol active des mécanismes freinant le vieillissement

Le resvératrol est un très puissant antioxydant capable de détruire les radicaux libres de l'oxygène. Un essai a ainsi montré que lorsque l'on fait incuber des cellules sanguines humaines avec du resvératrol et une substance connue pour provoquer des lésions oxydatives, le resvératrol stoppe le déclenchement de la mort cellulaire de façon dose-dépendante, prévenant les dommages créés par la substance oxydante7. Le resvératrol détruit également les radicaux superoxydes qui se forment dans les mitochondries. Il renforce le potentiel naturel de défense antioxydante de l'organisme et l'aide à combattre les lésions radicalaires.

Le resvératrol active des gènes sirtuines

resveratrolDes travaux8 réalisés par des chercheurs de la Harvard Medical School et les laboratoires de recherche Biomol ont mis en lumière le rôle que le resvératrol pourrait jouer dans les processus antivieillissement. Ils ont en effet démontré que le resvératrol active dans la levure un « gène de longévité », ou gène sirtuine, augmentant sa vie de 80 %.
On trouve les gènes sirtuines dans pratiquement tous les organismes, des bactéries jusqu'à l'homme. Ces gènes produisent des protéines qui régulent d'importantes voies biologiques et entretiennent le fonctionnement cellulaire. Les scientifiques pensent que ces gènes sirtuines aident à contrôler le vieillissement.
Les sirtuines tirent leur nom de gènes que l'on trouve dans la levure, appelés régulateurs silencieux d'information (silent information regulator). Le sir2 est devenu le sujet de nombreuses recherches et la famille de gènes a été baptisée sirtuines. Depuis, sept gènes similaires ont été identifiés chez l'homme, nommé sirt1 à sirt7.
Les gènes sirtuines ont été associés au processus antivieillissement dans tout l'organisme. Ils agissent principalement comme des « gendarmes de l'énergie » dans la cellule, stoppant les processus non indispensables dans l'organisme en éliminant les groupes acétyl des protéines impliquées.

Les gènes sirtuines dans la peau

Le gène sirtuine existe chez l'homme sous des formes polymorphes d'activités variables. Des recherches génomiques indiquent que l'activité des gènes sirtuines est nettement plus élevée chez les hommes avec la plus grande longévité. Dans la peau, les gènes sirtuines sont situés dans les kératinocytes et les fibroblastes, dans l'épiderme et le derme. Des recherches9 cellulaires menées par l'industrie cosmétique française ont montré que les gènes sirtuines exercent leurs effets principalement dans les cellules les plus importantes du derme et de l'épiderme, plus particulièrement dans celles responsables de la maintenance et du renouvellement des cellules cutanées. Sa concentration est plus élevée dans les cellules les plus jeunes (les moins différenciées). Ces résultats suggèrent que des effets bénéfiques pourraient être obtenus en activant les gènes sirtuines des cellules cutanées. D'autres essais in vitro ont ensuite porté sur la stimulation de l'expression d'un gène sirtuine dans des cellules cutanées humaines. Ils ont montré que la stimulation de l'expression du gène permet de ralentir le vieillissement cellulaire.

Les céramides, indispensables à la fonction barrière de la peau

Les céramides sont riches en glycospingolipides. Dans la peau, on retrouve six espèces différentes de céramides qui jouent un rôle important dans la fonction barrière de la peau et l'hydratation cutanée. Les céramides se forment à travers plusieurs processus de biosynthèse dans l'épiderme et s'accumulent ensuite comme constituant majeur du stratum corneum dont ils représentent 40 à 60 % du contenu lipidique. Avec l'âge, le contenu en céramides semble diminuer, participant à l'apparition des rides et ridules.
céramidesDans la fonction barrière, ils semblent participer à la formation et à la stabilité des structures cutanées, au maintien de l'hydratation et à la prévention de l'invasion par des corps étrangers. Chez des sujets ayant une xérodermie (sécheresse excessive de la peau) liée à l'âge ou une dermatite atopique, la concentration en céramides dans le stratum corneum est réduite, suggérant qu'une carence en céramides pourrait être responsable de problèmes cutanés10. Lorsque leur concentration diminue, des rides et ridules apparaissent, suggérant qu'ils sont indispensables à l'aspect sain et jeune de la peau.
L'effet hydratant des céramides a été démontré dans de nombreuses études cliniques. Des essais de déplétion et de restauration des niveaux lipidiques cutanés montrent ainsi que les céramides jouent un rôle essentiel dans l'établissement et le maintien de la capacité cutanée de retenir l'eau. La diminution de la concentration cutanée en céramides suggère que l'accélération de la perte transdermale en eau résulte de cette diminution. Les céramides jouent donc un rôle important dans la prévention de la déshydratation cutanée qui apparaît avec le vieillissement. Pris par voie orale, les céramides sont absorbés dans les intestins, circulent dans le stratum corneum pour finalement améliorer l'hydratation et la fonction barrière.
Des études cellulaires indiquent également que les céramides stimulent la croissance des fibroblastes et normalisent la production de mélanine.
Une étude clinique en double aveugle contrôlée contre placebo a porté sur 33 sujets dont la peau était rugueuse en raison d'une déshydratation importante, qui n'avaient pas été traités par des médicaments, que ce soit par voie orale ou topique. Une supplémentation avec des céramides a permis d'améliorer de façon significative la sécheresse et l'irritation de leur peau. Le contenu en eau de la peau a été augmenté, la texture, la douceur et l'exfoliation cutanée améliorées. Cette étude montre que la consommation de céramides sur le long terme prévient efficacement la déshydratation cutanée en augmentant la capacité de la peau à retenir l'eau et entretient la douceur cutanée.

La superoxyde dismutase renforce les défenses naturelles de la peau

La superoxyde dismutase (SOD) fait partie de l'arsenal des défenses antioxydantes naturelles de l'organisme contre les attaques radicalaires impliquées dans le vieillissement cutané et les lésions induites par l'exposition aux ultraviolets du soleil.
L'isoprostane est un marqueur du stress oxydant généré par la peroxydation des acides gras dans les membranes cellulaires ou les lipoprotéines. Les niveaux d'isoprostane étaient plus faibles (14 picogrammes par millilitre - pg/ml) chez des sujets supplémentés en GliSODin® par rapport à ceux d'un groupe placebo (16,8 pg/ml). Après une heure dans une chambre à oxygène hyperbare, les niveaux d'isoprostane sont montés à 22,3 mg/ml dans le groupe témoin alors que dans le groupe supplémenté en GliSODin® ils sont restés inchangés à 14 pg/ml. La GliSODin® semble donc protéger les membranes cellulaires des lésions qui se produisent au cours d'une exposition normale à l'oxygène et dans un environnement de haute pression d'oxygène. Cette étude illustre la capacité de la GliSODin® à limiter les dommages oxydatifs quotidiens provoqués par l'oxygène, mais aussi à prévenir les dommages plus importants associés à un stress oxydant sévère.
superoxyde dismutaseLa SOD protège la peau des dommages causés par les rayons ultraviolets du soleil. Dans une étude en double aveugle contrôlée contre placebo, des scientifiques ont exposé les avant-bras de 50 volontaires à la lumière ultraviolette une fois par semaine pendant quatre semaines. Les participants ont pris quotidiennement, en commençant deux à trois jours avant la première exposition, un supplément contenant de la GliSODin® ou un placebo. Les sujets recevant de la GliSODin®, même ceux ayant une peau claire, résistaient 8 fois plus à la lumière ultraviolette avant de développer un coup de soleil que ceux sous placebo. Une fois la brûlure apparue, l'inflammation était moins importante et la rougeur guérissait plus rapidement. Les scientifiques ont conclu de ces résultats que la GliSODin® prévenait efficacement les conséquences du stress oxydant résultant d'une exposition excessive au soleil11. Une autre étude est venue confirmer ces résultats : deux semaines de supplémentation avec 250 mg de GliSODin® retardant l'apparition de l'érythème solaire provoqué après l'exposition aux rayons ultraviolets du soleil chez des sujets à peau claire12.
Les signes du vieillissement sont particulièrement visibles sur la peau où les effets des dommages radicalaires s'accumulent et produisent ces signes visibles du vieillissement cutané. En stoppant la dégradation du collagène, la protéine responsable du tonus et de la force de la peau, la SOD pourrait aider à protéger contre les rides liées au vieillissement cutané13.
 
 

Une SOD avec une biodisponibilité élevée

La GliSODin® est une SOD naturelle, dérivée d'une variété de melon, qui a été liée à une protéine de blé appelée gliadine, pour une meilleure absorption. Protégée par cette protéine de transport, la SOD passe sans dommage au travers des enzymes destructives de l'estomac pour atteindre les intestins où elle est ensuite directement absorbée dans la circulation sanguine. De plus, la GliSODin® renforce l'activité anti-inflammatoire et améliore la résistance des globules blancs à la rupture induite par le stress oxydant. Les chercheurs en concluent que la GliSODin® améliore le statut antioxydant tout en protégeant contre la mort cellulaire induite par le stress oxydant14, 15.

SOD

Le silicium, indispensable à la santé de la peau

L'exposition chronique au soleil provoque des dommages au tissu conjonctif qui perd de son élasticité et de sa fermeté. Le silicium joue un rôle important dans la formation et le maintien du tissu conjonctif. La matrice extracellulaire est composée de protéines fibreuses, tels le collagène et l'élastine, et d'un réseau de protéoglycanes dotées d'une forte capacité à retenir l'eau. Le silicium est un composant à part entière des protéoglycanes et semble participer à la stabilisation de ce réseau16.
siliciumLe silicium est indispensable à une synthèse optimale du collagène et de l'élastine. Il est crucial pour l'activation des enzymes d'hydroxylation qui interviennent dans les liaisons croisées du collagène et améliorent la résistance et l'élasticité des protéines fibreuses.
Il existe une corrélation très nette entre la souplesse de la peau, son épaisseur, l'absence de ride, sa facilité à cicatriser et sa richesse en silicium. Lorsque l'on traite des femmes âgées de 36 à 68 ans avec du silicium pendant 90 jours, l'épaisseur de leur derme est augmentée.
Une étude17 montre qu'une supplémentation en silicium pendant 20 jours réduit de 30 % les microrides et améliore de 55 % l'élasticité de la peau. La rugosité de la peau a également été diminuée. Cette étude a porté sur 50 femmes âgées de 40 à 65 ans ayant de très nets signes de lésions cutanées dues à l'exposition au soleil ou de vieillissement prématuré de la peau. La moitié d'entre elles a reçu quotidiennement 10 mg de silicium biologiquement actif, l'autre un placebo. Au bout de 20 semaines, les femmes sous placebo ont continué de développer des rides au même rythme qu'avant le début de l'étude. Par contre, chez les femmes supplémentées en silicium, non seulement les rides ont cessé de se développer, mais elles ont été réduites. Les améliorations induites par la supplémentation semblent résulter d'une régénération ou d'un renouvellement des fibres du collagène.

Le Matrixyl® stimule le renouvellement du collagène et de l'élastine

Le Matrixyl® est un actif antiride novateur qui constitue une alternative au rétinol et à la vitamine C. Il contient un peptide qui agit comme messager cellulaire pour favoriser la restructuration et la réparation cutanée. Il interagit avec des récepteurs avec des récepteurs spécifiques qui activent des gènes impliqués dans la prolifération cellulaire et le renouvellement de la matrice extracellulaire riche en collagène (le tissu conjonctif entre les cellules qui fournit le support essentiel à la peau). Des cellules et une matrice extracellulaire saines sont indispensables pour avoir une peau ferme et en bonne santé18. Les composants de Matrixyl® agissent en synergie pour aider à restaurer et à entretenir l'apparence jeune de la peau.
Les fibroblastes ne perdent jamais totalement leur capacité à créer davantage de collagène, même dans des peaux matures. Leur production est simplement ralentie. Mais lorsqu'on les expose à des facteurs de stimulation identiques à ceux utilisés par l'organisme pour les activer, les fibroblastes recommencent à produire des quantités significatives de collagène. C'est en partant de ces observations que le Matrixyl® a été développé. Le pentapeptide palmitoyl qu'il contient est une molécule suffisamment petite pour être absorbée par les tissus et utilisée comme moyen de délivrer à des cellules cibles des facteurs de stimulation de la production de collagène.
MatrixylLorsque des cellules qui produisent le collagène et l'élastine sont incubées 72 heures avec du Matrixyl®, elles synthétisent des quantités plus importantes de matrice extracellulaire, de charpente riche en protéines qui donnent son soutien structurel à la peau. Renforcer la matrice extracellulaire aide à « repulper » la peau, atténuant l'aspect des rides et ridules.
Un essai clinique portant sur 35 volontaires âgées de 34 à 72 ans a démontré un effet visible après dès huit semaines d'application quotidienne de Matrixyl® : la rugosité de la peau a été diminuée d'environ 14 %, la profondeur des rides de 15 % tandis que la surface occupée par les rides profondes était réduite de 45 %. Dans le même temps, la tonicité et l'élasticité de la peau étaient augmentées de 20 %.
Une réduction significative des rides profondes et modérées a été obtenue avec une crème contenant 3 % de Matrixyl®. Le volume des rides diminuait avec le temps, était successivement réduit de 7 % après deux mois, de 21 % après quatre mois et de 24 % après six mois.
Les femmes utilisant la crème au Matrixyl® ont estimé qu'elle induisait une hydratation durable de la peau, la rendait plus souple et plus douce.

 

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Référence :

 

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